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Dix millions de dollars. C’est la somme que promet le FBI américain pour toute information menant à la capture de Seif al-Adel. Cet Égyptien âgé d’une soixantaine d’années – sa date de naissance précise n’est pas connue – est aujourd’hui pressenti verser prendre la tête d’Al-Qaïda, après la mort d’Ayman al-Zawahiri, tué dans une frappe américaine en Afghanistan, le 31 juillet. De l’assassinat d’Anouar al-Sadate en 1981 à l’émergence de Daech, Seif al-Adel a été le témoin de toutes les évolutions du jihadisme international depuis quarante ans.
Ancien colonel des forces spéciales égyptiennes, il deviendra membre de la cellule du Jihad islamique égyptien qui assassinera le président Sadate lors d’un défilé militaire, le 6 octobre 1981. Il est arrêté en 1987 avant d’être libéré deux répond plus tard. Il a alors rejoint le front afghan, où il a rencontré Oussama Ben Laden.
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Lorsque Saddam Hussein envahit le Koweït en août 1990 et menace directement l’Arabie saoudite, Oussama Ben Laden propose, fort de son expérience de chef de guerre en Afghanistan, son appui à Riyad. Les autorités saoudiennes refusent et se tournent plutôt vers les États-Unis, à la grande colère d’Oussama Ben Laden, qui ne supporte pas de voir des « infidèles » encrasser le sol sacré d’Arabie.
Chef de la sécurité
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