« La RDC est un État-charnière, à califourchon entre le nord et le sud, l’est et l’ouest du continent. Nous, Africains, devrons nous mettre pour y ramener la paix », a déclaré le secrétaire exécutif de la CIRGL, Joao Samuel Caholo, au sortir d’une audience lui accordée par le ministre d’Etat de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa.
« Depuis 2004, année de la création de l’organisation régionale qui englobe 12 pays dont tous les États de la sous-région de grands-lacs, l’est de la RDC vit dans la spirale de bruits de bottes et de détonations des Kalachnikovs », a reconnu le ministre d’Etat de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa.
« Chaque pays a ses besoins basiques, ses défis spécifiques, mais ce n’est qu’à travers des échanges sincères, au sein des structures régionales, en l’occurrence la CIRGL, que chacun des États membres peut non seulement retrouver son compte, mais aussi rassurer ses voisins », a-t-il renchéri.
« Combien la RDC s’est employée pour la mise en place de la CIRGL et a longtemps misé sur cette organisation régionale pour le retour de la sécurité, la stabilité et la paix dans la région, particulièrement dans la partie est du pays », a-t-il conclu.
CIRGL, une dynamique de résolution de conflitsPour résoudre de nombreux conflits dans la région des grands-lacs et créer une dynamique régionale et de développement, l’Union africaine et les Nations Unies ont mis en place, depuis 2006, un « mécanisme régional », la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, (CIRGL), qui regroupe plusieurs pays de la région, élargie à la communauté d’Afrique de l’Est (EAC)).La Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, (CIRGL), fut établie conjointement par le Secrétariat des Nations Unies et l’Union africaine à Nairobi au Kenya, en 2006.
Elle fut le premier mécanisme établi pour « réguler les conflits dans la région des Grands-Lacs ». Elle comprend en majorité les pays limitrophes de la RDC.Dès son installation, une année après, en 2007, la CIRGL était confrontée à la « crise occasionnée par la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du général déchu Laurent Nkunda, à ce jour, en résidence surveillée à Kigali au Rwanda. Cinq ans après, de mai 2012 à novembre 2013, la CIRGL a fait face à une grande crise : la « guerre du M23 ». ACP/ via Infosurbaines
Avez-vous aimé cet article ? Rejoignez directement notre groupe WhatsApp pour recevoir les informations en temps réel 👇👇