Le complot présumé au chef de l’Etat continue de lui délier la langue. Pour le professeur Gabriel Banza Marale, professeur de Constitution à l’Université de Lubumbashi et professeur agrégé du Haut-Katanga, membre de la République démocratique du Congo (FCC), il n’y a aucune raison de se déguiser en moyen de pouvoir anti-démocratique .
Se confiant aux médias, le Prof Banza Malale estime que les allégations sur la conspiration soient vraies ou fausses, c’est un recours très dangereux pour prétendre exercer le pouvoir.
Et poursuivre:
« A l’avènement au pouvoir par le Président Joseph Kabila, l’état congolais était déjà en liquidation. Chacun des des éléments constitutifs de l’état était en crise. Le territoire était objet d’agrégation par tous les états du Nord (Rwanda, Ouganda, Burundi, Tanzanie). La population était dans une situation difficile à cerner concernant l’identité de qui est congolais et qui ne l’était pas. Par rapport au pouvoir, il était exercé en portion avec des rébellions partout. Joseph Kabila a intégré les uns et les autres pour faire une seule nation. Partant de la formule 1+4, en 3 ans, là où il y avait l’inimitié on a retrouvé la convivialité jusqu’à la tenue des élections avec la participation de tous.»
Ancien conseiller au collège juridique du Président honoraire Joseph Kabila, le Prof Banza soutient que toute démarche visant à déstabiliser les institutions légalement établies, est à condamner avec la dernière énergie. « Dans la mesure où, le pouvoir obtenu par la force en dehors de la volonté de la population, ne nous a laissé que des écueils», a-t-il argué.
« Maintenant que nous sommes à la troisième mandature, si celui qui est là aujourd’hui ne vous plaît pas, si son travail ne répond pas à vos besoins, donnez-vous la discipline de le conduire jusqu’au dernier jour de son mandat. En ce moment là, on viendra vous solliciter par la voie des urnes pour ou contre lui, ou en faveur de quelqu’un d’autre. Au lieu de tuer ou causer du tort et plonger le pays dans les crises indescriptibles dont le conséquences ne sont pas envisageables aujourd’hui, laissons que le choses évoluent normalement, pour qu’au dernier jour qu’on se retrouve devant le patron c’est à dire le souverain primnaire qui va sanctionner», a martelé Gabriel Banza Malale.
« Nous qui avons travaillé aux côtés de Joseph Kabila, nous pensons qu’il n’est pas indiqué que les élections soient violées ou remplacées par un autre mécanisme qui permettrait aux fossoyeurs d’accéder au pouvoir», a-t-il tranché.
« La première alternance doit nous donner des leçons, pour que nous comprenions qu’après Joseph Kabila, sera venu pour 5 ans Félix Tshisekedi, et on va s’assurer à la fin du quinquennat pour renouveler ou pas la confiance. Ainsi de suite de suite, ce cycle là fera que la Nation congolaise soit considérée un état civilisé», a affirmé le Prof Banza.
« Recourir aux armes pour accéder au pouvoir, c’est saboter l’héritage de la première alternance démocratique. C’est également manquer du respect au souverain primaire. C’est se moquer du travail somptueux réalisé par Joseph Kabila et pour lequel il a sacrifié sa jeunesse. C’est précieux de respecter l’ordre institutionnel», a-t-il recommandé.
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